Le Four à pain
Localisation :
Accessible au public :
Oui(Four ouvert au public de façon ponctuelle.
Voir auprès de l'association)
Époque :
Contemporaine

La fondation
En 1934, la famille Jacob achète une parcelle quartier du Brocey sur laquelle se trouve un four construit par Monsieur Gillio. C’est alors un four banal : les gens du village en ont le droit d’usage (jusque dans les années 60). Devenu privatif, la famille le cède le four en 2010. Dans le cadre de sa politique de valorisation du patrimoine, celle-ci décide de le réinstaller rue de l’Eperon.
La fabrication du pain : propos recueillis auprès de François Jacob
« La fabrication du pain commençait à 5 heures, ils pétrissaient à la main car pas de pétrin mécanique. Le pétrin à main était en noyer. Le levain était préparé la veille.
On mettait 25 kg de pâte dans le pétrin qu’on laissait reposer 2 ou 3 heures. Ensuite on cassait la pâte, pétrissait, et de nouveau elle reposait 1 heure. Puis on la façonnait et on la mettait dans une paillasse, et repos. On faisait 2 kg de pain : des pains longs, quelques boules, des petits pains.
Vers 11 heures tout était prêt à enfourner. On faisait aussi la pâtisserie, le pain de Pâques, des tartes, des meringues. Les femmes faisaient les gratins de pommes de terre. On faisait le pain toutes les semaines ou tous les 15 jours. Ça prenait une matinée. Le four commençait à chauffer vers 7 ou 8 heures du matin quand il avait servi dans la semaine ; sinon, il fallait le faire chauffer la veille 1 ou 2 heures. Pour le chauffer, on utilisait des fagots de sarments de 8 à 10 kg. On jetait du son pour vérifier la température après avoir retiré les cendres. Il fallait ¾ d’heure à 1 heure de cuisson. »
Aujourd’hui, le four est géré par l’association du four à pain.
